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Les chroniques de Calindra
5 avril 2012

Préambule

Maman avait fini par se remarier à seulement 41 ans, elle avait déjà eu quatre maris. Le problème de ma mère c’est qu’elle ne savait pas dire non, elle avait connu quatre hommes dans sa vie et elle les avait tous épousés à croire qu’elle préférait dire « mon mari » que « mon petit copain ». Elle n'était pas mauvaise au contraire, c'était une brave et belle femme noire. Elle a connu le père de mon frère ainé Caelan au lycée alors qu'il n'avait tout deux que 15 ans ils se sont mariés en cachette et ont quitté leur ville natale pour "aller à la conquête de nouveaux horizons" disait elle, mais elle a vite déchanté quand ce dernier l'a quitté pour une autre. Puis il y a eu le père de Cadwel mon deuxième frère (je sais ma mère aime les prénoms commençant par ca); son père aussi a été furtif "ce n'était pas le bon lui aussi ". Ensuite mon père, autant, elle pouvait s'attarder lors qu'elle parlait de leur père, autant elle pouvait être évasif sur le mien de père. La seule fois ou je lui avais demandé de me parlé de lui elle avait esquivé une réponse savamment murie comme si elle  l'avait cocotté des années au paravent "ce voyou s'aurai était une erreur de l'avoir rencontré si je ne t’avais pas eu, ma belle princesse Calindra", au fil des années j’avais appris à me contenter de cette réponse. Et enfin sa dernière conquête Luc, il était gentil et surtout il l'aimé et savait la rendre heureuse, c'est tout ce qui comptait pour nous.

J’ai toujours été moyenne de taille et de poids, mes longs cheveux et mon teint très particulier laissaient supposer que mon père était occidental, peu être un anglais. Ce qui est sur c’est que je ne tenais pas mon métissage de ma mère. C’était une créole d’origine. Elle avait des cheveux courts bouclés et un beau teint chocolat au lait. Elle était belle, et nous avions tous des traits de ressemblance avec elle. Les gens disaient que j’avais hérité de sa beauté mais pas de sa joie de vivre car trop réservée.

Je venais d'avoir mon bac, j’étais accepté à l'Université de Nottingham à la faculté de médecine. J’étais jeune et surtout ignorante du lègue incroyable de mon père.

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