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Les chroniques de Calindra

7 avril 2012

Chapitre I: Nottingham

L'avion n'allait pas tarder à atterrir. William un ami et collègue de mon frère, devait venir me chercher pour me conduire à l’appartement. Mon appartement, l'idée de vivre seul ne me déplaisait pas, loin delà. Caelan avait acheté un appartement à Nottingham, il faut dire qu'il en avait les moyens. Il était le trader en chef de la JP Morgan Chase aux USA, ou il vivait depuis plus de cinq ans maintenant, Cadwel l'avait rejoint il y'à un an. Ils voulaient que je les rejoigne à Chicago. Au fil des années Caelan était devenu notre père de substitution et il se confortait dans se rôle du haut de ses 25 ans.

La seule chose qui me ronger en se moment c'était d'imaginer ma mère toute seule mais Luc était avec elle, et il savait prendrait soin d'elle après tout c'était peu être le bon.

William était en avance. Je l'avais déjà rencontré lors de mon séjour à Chicago. On se fit la bise, et il m'aida à porter mes valises.

 - Il n'est que 19h, si tu n’es pas trop fatigué, je t'amène à ton appart et puis on ressort diner. Me dit-il en rejoignant sa voiture.

- Oh merci, je n'ai pas très faim et puis il faut que je me repose, mes frères viennent demain et la journée risque d'être chargée. Caelan tiens à me faire visiter tout Nottingham en trois jours.

- Ok, je comprends allons y.

J'espérais ne pas l'avoir vexé. Il était assez charmant et avait l'air gentil. Il était là pour affaire et devaient rentrer avec Caelan. Nous ne nous sommes échangés aucun mot durant le trajet. Il devait être timide et malheureusement pour lui je l'était tout autant. Il ne fallait pas compter sur moi pour entamer une discutions ni pour pour en tenir une d’ailleurs, j'ai toujours détester parler pour ne rien dire, ma mère appelle ça de la paresse.

- nous sommes arrivés, c'est au troisième étage, mais ne t'en fais pas il y'a un ascenseur.

Je lui répondis avec le sourire. L'appartement se trouvait dans un immeuble d'époque de cinq étage le quartier voire la ville elle même avait un air médiéval.

- Ne te fies pas aux apparences, l'intérieur et trés moderne.

En effet, j'ai était agréablement surprise par la décoration du hall de l'immeuble. Du mordorée cela donné un aspect rétro-chic au lieu. Evidemment, pour rester fidèle à l'Angleterre, il y avait un concierge.

- Bonsoir Robert,

- Bonsoir M. Bradclif,

- Je vous présent la sœur de M. Calvados, aidez là à monter ses bagages. Calindra, je vais devoir vous laisser, j’ai pleins de choses à faire avant de retourner aux Etats Unis et le temps me manque.

- Merci pour tout will, et bonne soirée.

Il repartit aussi vite qu'il était arrivé, apparemment je ne l’avais pas vexé en refusant son invitation, au contraire on aurait dit que ça l'arrangeait. L'appartement était immense et magnifique. Je reconnaissais bien mon frère, il a toujours eu des gouts de luxe. Il l'avait décoré en blanc. Le téléphone sone ça doit être lui qui d'autre.

- allo,

- Alors princesse,  tu es bien installé, l'endroit te plait?

- Oui tout est parfait pour l'instant. Je vais appeler maman dés que je raccroche avant qu'elle ne se mette à flipper.

- Ok par contre Cali, il y'a du changement on ne pourra pas venir;

- Pourquoi rien de grave j'espère?

- Non, juste le travail. On est en plein rush en ce moment, je pensais que j'aurais pu m'absenter pour trois jours mais c'est impossible Will et moi ne pouvons être absent du bureau en même temps. Quant à Cadwel tu le connais, ça ne l’affecte pas plus que ça il a ses habitude et il ne les changerait pour rien au monde. Je suis désolé, tu risques de te sentir seule et dépaysée.

- Mais non arrêtes de me traiter comme un bébé. Je t’avais bien dis que se n'était pas la peine, je vais très bien m'en sortir et puis ce n'est que partie remise. Je vais en profiter pour visiter l'université et qui sait peu être que je ferais des rencontres.

- ok la grande, dit il en ironisant, prend soin de toi, on se rappelle demain.

- toi aussi papa, bonne nuit.

 

Cela faisait déjà prés d’une heure que j’errais dans le campus, la visite n’était pas aussi amusante que je le croyais. J’avais échangé quelques mots avec des étudiants et Je m’apprêtais à rentrer quand je revis cet homme m’observer. Je l’avais remarqué depuis mon arrivé au campus. Me suivais t’il ? Et pourquoi ?

 Je n’allais pas attendre pour le savoir. Ce n’était peu être qu’un admirateur collant et puis depuis quand étais-je là pour en avoir un. A peine avais fini ma réflexion qu’une femme me siffla à l’oreille :

 - suivez moi sans faire d’histoire, nous ne vous voulons aucun mal, il y’a quelqu’un qui veux vous rencontrer.

 - Euh comment ?

 C’est tout ce que j’avais réussi à sortir, celui que j’avais pris pour un « admirateur collant » me pris par la taille d’une maniéré beaucoup trop familière à mon gout comme si nous étions de grande connaissance. Il voulait m’entrainer je ne sais ou mais je n’allais certainement pas me laisser faire.

 - stop, on est ou là, vous êtes qui et puis qui veux me voir je ne connais personne ici ?

 - Mon nom est Ethane et elle c’est Nicole, je sais que tout ceci à l’air assez bizarre

 - plutôt oui ! Le coupais-je

 - il te le dira lui-même, repris la fille d’une voix sèche et autoritaire, il t’expliquera tout si tu veux bien le rencontrer nous n’avons pas beaucoup de temps.

 - du temps pour quoi ?

Elle soupira d’un air agacé.

 - Suis nous et tu sauras tout, c’est juste là, tu n’as rien à craindre, répondit Ethane d’une voix douce et apaisante tout en tendant sa main comme pour me dire de les précéder.

Je ne sais pas pourquoi mais je décidai de lui faire confiance. Ils me conduisirent dans un bâtiment de l’université qui se trouvait à 50 m de là. Il était désert et avait l’air abandonné.

 - c’est un nouvel amphithéâtre en construction, me rassura t il quand il vu mon air étonné. Vas le chercher et dit lui qu’elle est là, lui ordonna t’il avec autorité, puis il se retourna vers la sortie tandis qu’elle s’exécuta.

 - tu ne vas pas me laisser seule ?

 - je serais juste derrière la porte, tu ne craints rien, dit il en s’éloignant.

 Je me demandais ce qui me traversa l’esprit quand j’ai accepté de suivre ces parfaits inconnus. Qui allait sortir de cette porte devant moi ? C’était peu être une bande de malfrats qui en voulaient à Caelan pour son argent ou pour des informations qu’il détient et qui pourrait changer le cours de la bourse. Un délit d’initier c’est surement ça qu’ils voulaient luis faire faire. Quel idiote, Ethane était derrière la porte je ne pouvais pas m’échapper, j’étais foutu pauvre Caelan je l’avais mis dans de beaux draps avec ma naïveté.

 La porte s’ouvrit, j’ouvrai grand les yeux, un homme entra. Etrangement je sortis presque un ouf de soulagement lorsque je pu distinguer son visage. Non pas parce que je le connaissais loin de là mais il y avait quelque chose en lui de très rassurant et presque familier. Il avait la petite trentaine, il était grand et fort, un belle homme mais il était d'une blancheur un petit bronzage lui aurai fait le plus grand bien.

 - Cali, enfin je te rencontre, j’attends ce moment depuis si longtemps, 18 ans plus exactement.

 Ok d’accord, j’étais tombé sur un désaxé. Soudain mes craintes resurgir. On ne se connaissait ni d’Adam ni d’Eve et pourtant il attendait depuis 18 ans de me rencontrer. 18 ans soit dit en passant qui correspondent à mon âge. Et puis comment osait-il m’appeler Cali.

 - à ton silence j’en conclu que tu te pose des tonnes de questions Cali ;

 -pour vous se serra Calindra, le coupais-je farouche.

 - je te comprends, je suis tellement heureux de te voir que j’oublie que ce n’est pas évident pour toi. J’aurai aimé que notre rencontre se fasse dans d’autre circonstance et surtout sans précipitation mais ton développement et si lent…Je ne sais pas comment m’y prendre ni par ou commencer.

 - par le commencement se sera déjà un début, rétorquais-je ;

 - très bien je suis, il laissa un vide. Je suis ton père Cali.

 Mon Dieu, son cas était plus critique que je ne l’imaginais. Ce type était complètement fou, il avait à peine la trentaine. Mon père c’est ça et puis quoi encore, ma mère m’avait eu à 23 ans et lui devait sans nul doute découvrir la puberté à cette époque. Elle les aimait beaucoup plus viril ça c’est sure. Il faut que je trouve un moyen de sortir de là avant qu’il n’ait une autre illumination à partager.

 - ok, ce n’est pas que je ne veuille pas de votre compagnie loin de là mais j’ai un rendez vous très très urgent, donc on se dit à bientôt on reste en contacte surtout.

 Je me retournai pour me diriger vers la porte de sorti en espérant que cet Ethane avait pris une petite pause pipi ou cigarette peu importe mais qu’il n’était pas derrière cette porte quand soudain il était devant moi.

 - comment avez-vous pu fait ça, vous étiez de l’autre coté de la pièce c’est physiquement impossible.

 - Cali le temps presse je suis désolé de ne pas être plus délicat avec toi mais certaines personnes,  entre guillemets, sont au courant que ma fille est en Angleterre et qu’elle ne s’est pas développé, c’est extrêmement grave ;

 Développé, encore ce mot de quoi parlait il et surtout comment avait il pu se déplacer aussi vite ;

 - mon nom est Alexander Bridgestone de la lignée pure des  Bridgestones gardiens de l’équilibre, je suis né en 1885 à Edimbourg d’une union furtif tout comme toi et le temps n’a pas d’emprise sur moi toi comme toi à condition que tu te développes ma chérie…


 

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5 avril 2012

Préambule

Maman avait fini par se remarier à seulement 41 ans, elle avait déjà eu quatre maris. Le problème de ma mère c’est qu’elle ne savait pas dire non, elle avait connu quatre hommes dans sa vie et elle les avait tous épousés à croire qu’elle préférait dire « mon mari » que « mon petit copain ». Elle n'était pas mauvaise au contraire, c'était une brave et belle femme noire. Elle a connu le père de mon frère ainé Caelan au lycée alors qu'il n'avait tout deux que 15 ans ils se sont mariés en cachette et ont quitté leur ville natale pour "aller à la conquête de nouveaux horizons" disait elle, mais elle a vite déchanté quand ce dernier l'a quitté pour une autre. Puis il y a eu le père de Cadwel mon deuxième frère (je sais ma mère aime les prénoms commençant par ca); son père aussi a été furtif "ce n'était pas le bon lui aussi ". Ensuite mon père, autant, elle pouvait s'attarder lors qu'elle parlait de leur père, autant elle pouvait être évasif sur le mien de père. La seule fois ou je lui avais demandé de me parlé de lui elle avait esquivé une réponse savamment murie comme si elle  l'avait cocotté des années au paravent "ce voyou s'aurai était une erreur de l'avoir rencontré si je ne t’avais pas eu, ma belle princesse Calindra", au fil des années j’avais appris à me contenter de cette réponse. Et enfin sa dernière conquête Luc, il était gentil et surtout il l'aimé et savait la rendre heureuse, c'est tout ce qui comptait pour nous.

J’ai toujours été moyenne de taille et de poids, mes longs cheveux et mon teint très particulier laissaient supposer que mon père était occidental, peu être un anglais. Ce qui est sur c’est que je ne tenais pas mon métissage de ma mère. C’était une créole d’origine. Elle avait des cheveux courts bouclés et un beau teint chocolat au lait. Elle était belle, et nous avions tous des traits de ressemblance avec elle. Les gens disaient que j’avais hérité de sa beauté mais pas de sa joie de vivre car trop réservée.

Je venais d'avoir mon bac, j’étais accepté à l'Université de Nottingham à la faculté de médecine. J’étais jeune et surtout ignorante du lègue incroyable de mon père.

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